On peut n’être que témoin de son existence, mais parfois les gestes que l’on pose nous ramènent des années plus tard à l’origine des choses. Et quand on a tout perdu, même le nom de celui qu’on a aimé a une drôle de consonance. La vie n’est pas un conte de fées, mais laissez-moi quand même vous raconter...
Ainsi s’ouvre ce thriller d’une puissance et d’une virtuosité exceptionnelles, dans lequel Martin Michaud nous entraîne dans le Massachusetts. La veille du Super Tuesday, jour crucial des élections primaires américaines, l’écrivaine et ancienne top-modèle Leah Hammett débarque à Lowell avec son mari, Patrick Adams, candidat favori à l’investiture démocrate. Vingt-cinq ans après avoir quitté sa ville natale sans jamais y revenir, Leah voit son passé ressurgir avec violence, une violence aussi forte que les espérances qu’il suscite…
Commence alors un jeu de miroir où les apparences tissent une toile complexe qui dissimule une vérité oppressante et noire. Drames, histoires d’amour tragiques et trahisons deviennent l’épicentre d’un ouragan, celui qui dévaste l’existence de chaque personnage et remue, sous la surface, les arcanes du pouvoir, à Washington…
Un hors-série pour Martin Michaud avec ce 4ième roman. Un thriller ce déroulant cette fois aux État-Unis et qui ne parle aucunement de l'enquêteur Victor Lessard, que nous avons appris à connaître dans les 3 romans précédents.
Le sous-titre de ce roman est : On a tous quelque chose à cacher. En effet, des secrets dans ce roman, il y en a. Pas toujours jolie mais il le faut, sinon l'histoire ne serait pas la même.
J'espère que la politique, peu importe le pays, n'est pas toujours comme dans le livre, car ce serait pire que la honte pour le monde entier.
On dit que tout fini par se savoir, effectivement, rien ne reste cacher bien longtemps.
J'ai presque l'air de dire n'importe quoi comme avis, mais dans le font non, je dis ce que je pense de ma lecture, comme cela me viens.
Ce ne fût pas un coup de cœur, mais j'ai beaucoup aimé l'histoire. Je ne verrai plus jamais la politique de la même façon.
Voici le premier paragraphe :
Je n'ouvre jamais les yeux dans l'eau. J'ai peur des forces qui gravitent sous la surface, des formes noires qui ondoient dans l'ombre : peur d'y croiser un visage putréfié ou que la mort me saisisse par la cheville et me fige dans le limon jusqu'à ce que la dernière molécule d'oxygène ait quitté mes poumons. Cette règle, je la respecte aussi à la piscine, car on ne sais jamais avec certitude ce qui se trame sous la surface.